Les technologies de l’information et de la
communication (TIC) ont beau faire partie de notre quotidien depuis plus de 20
ans, si nous retournons à l’arrivée d’Internet, il reste quelques endroits sur
cette planète où l’on peut croiser ce signe.
L’école est un de ces endroits. Pourtant, ne
serait-ce pas un milieu idéal pour conjuguer la lourde tâche d’apprendre
l’apprentissage et ce qui est presque une deuxième nature chez les élèves, la
technologie ?
Il va de soi que des efforts sont faits pour
intégrer les TIC dans le milieu scolaire. De cela découle une multitude de
questions sur lesquelles plusieurs chercheurs s’attardent. Celle qui retiendra
mon attention pour ce billet est la suivante : quels sont les réels
impacts des TIC dans les pratiques pédagogiques des enseignants au
secondaire ?
Cette question provient de l’article Transformer ses pratiques grâce aux
TIC : pas facile ! rédigé par Caroline Lucie Favreau et Nadine
Tanguay, deux enseignantes qui ont publié dans la dernière édition de la revue École branchée.
En résumé, elles expliquent qu’à la lumière
d’une enquête menée auprès d’une trentaine d’enseignants les TIC influencent
peu les approches pédagogiques. Les enseignants sollicités devaient remplir un
sondage dans lequel ils notaient l’influence des TIC dans leur pratique selon
13 approches pédagogiques. Dans seulement quatre d’entre elles, Plus de 50% des
répondants notaient un changement, soit dans la démonstration, l’exposé, le projet
et le travail d’équipe.
Les auteurs stipules également que «les
enseignants qui, grâce, aux TIC, modifient leur rôle dans la classe sont plutôt
rares et qu’il ne faut pas seulement faire des projets qui intègrent les TIC,
mais instaurer un changement au quotidien». Pour réussir ce changement, il faut
atteindre le plus haut niveau d’intégration des TIC, soit la redéfinition.
C’est-à-dire que les TIC ne soient pas subordonnés à l’enseignement, mais que
l’enseignement s’organise en fonction des TIC. (Cliquez ici
pour voir le modèle d’intégration des TIC)
Je conclurai en disant que les TIC sont
peut-être trop considérés comme leur homonyme par les enseignants, soit une bibitte,
une petite bibitte repoussante ! Toutefois, ils gagneraient à être
appréciés et utilisés à leur juste valeur afin que l’école emboite le pas avec
le reste du monde.
Tu décris très bien la situation réelle de nos établissements et des enseignants. En effet, beaucoup d'enseignants sont encore contre l'idée d'intégrer les TIC dans leur enseignement. Toutefois, les jeunes baignent dans ces nouvelles technologies. Ne serait-ce pas normal de prendre se point en considération afin de rendre les apprentissages plus dynamiques et constructifs pour les élèves? Je crois que c'est le devoir de l'enseignant d'essayer ces nouvelles technologie avant de les juger!
RépondreEffacerJe trouve intéressant pour ta réflexion personnelle sur l'intégration des TIC, d'avoir choisi cet article. Tu présentes une situation réaliste des pratiques pédagogiques. Mais je peux t'affirmer que, petit à petit, les TIC entrent dans les classes.
RépondreEffacerLe modèle que tu as cité -le SAMS- est une bonne image de ce qu'est une intégration des TIC à l'école. Je t'invite à lire le billet d'Emmie à cette adresse: http://tic-101.blogspot.ca/2014/11/article-dactualite-sur-lintegration-des.html
Je crois que c'est un vrai modèle d'intégration, mais ignoré dans le milieu. Vous serez, j'espère, des modèles à suivre dans vos milieux.